Épurer l’espace de son être pour laisser circuler la vie.
Le travail n’est pas tant de faire, que de se rendre disponible, de se mettre en posture d’accueil.
Plus on devient intime avec son mental: ses émotions, ses pensées et ses ressentis, et plus on est à même de discerner où, dans l’espace de son être, on peut retrancher. Car il y a beaucoup de superflus. Ainsi, on épure, on clarifie, on laisse couler les événements en soi pour les voir passer.
Libérés des tracas, des croyances et des sentiments douloureux, on peut s’ouvrir. Car l’amour est là pour nous épauler. Plus on s’ouvre et plus on reçoit de l’amour : on serait fou d’en rester là! Alors on poursuit l’ouverture, on cultive la posture d’accueil intérieur et on tourne notre regard vers la Source, la vie, le divin et on laisse cela nous habiter.
La vie nous enfile comme un gant. Elle descend en nous. On ressent même une petite densité, le poids de sa présence, comme un câlin.
Le travail, s’il en est un, est de dégager tout ce qui encombre la descente de cette vibration divine.
On pourrait appeler cela incarner le divin en soi.
Il s’agit d’en prendre conscience, de libérer de l’espace, d’être vigilant, savoir où va notre attention, on est présent à quoi?
Comme la fleur de tournesol qui tourne son regard vers le soleil, on fait de même intérieurement. On tourne notre regard vers la lumière.
Et on fleurit!