L’amour. Celui que l’on cherche, celui que l’on donne, celui qu’on reçoit.
Tant de mouvements, d’essais, d’erreurs, de faux pas. Une tentative extérieure encore une fois...
La pratique méditative permet d’ouvrir un espace d’accueil en soi. Un espace de réceptivité. On enlève un à un les obstacles à la libre circulation de la vie. Une fois bien installé en soi, on touche l’amour.
Chaque personne a accès à cela.
L’amour est là, en nous, attendant seulement que nous le regardions. Mais pourquoi regardons-nous partout, sauf là? Occupés que nous sommes à remplir les tâches, à répondre aux attentes des gens qui nous versent leur amour.
Cet amour n’est pas humain. Cet amour est divin. Et c’est bouleversant. C’est fort et ça pousse à ouvrir encore plus. C’est ça l’amour. Et ça se vit dans l’intimité de son Être.
L’humain a tout ça. C’est en nous. Nous sommes un vecteur pour capter cela. Nous laissons passer l’amour, c’est tout. C’est un léger alignement intérieur pour permettre une meilleure circulation. On ne crée pas cet amour. On s’y connecte tout simplement. Comme dans tout ce qu’on pense, ressent. Ceux qui pratiquent des arts énergétiques comprendront : lorsqu’on ajuste un poignet pour mieux ressentir le flux passer. Ceux qui pratiquent la conscience corporelle sauront : quand on ajuste un angle dans l’étirement pour mieux ressentir la fluidité, la non résistance.
C’est ça, lâcher. C’est cesser le mouvement extérieur et entrer à l’intérieur. Et dans la subtilité de ses ressentis, trouver l’alignement qui laisse passer le flux. Détacher le mental des idées, laisser passer la vie. Fusionner avec l’amour et se laisser aimer. Pour la toute première fois. Inconditionnellement. Dans l’intimité de son Être, dans la totalité de ses cellules, au creux de son essence, là, où même nous, n’étions encore jamais allés.
Je suis aimée. Nous sommes tous aimés.
“J’ai dit à l’Amour:
Je ne mourrai pas avant de te connaître.
L'Amour m’a répondu:
Celui qui me connaît ne meurt jamais.”
Rûmî