Point de rupture, point de rencontre

Laisser rompre pour que la rencontre avec ce qui EST puisse advenir.

Tranquillement, patiemment, paisiblement.

Laisser céder, s’échoir, mourir ce qui tend vers ce mouvement.

Ne pas résister, ce serait inutile.

S’ouvrir avec grâce à ce qui veut nous toucher, peu importe ce que c’est, puisque cela doit advenir.

Comment pourrions-nous arrêter un mouvement aussi persistent, fondamental?

Tout à fait impossible. Ce qui doit advenir surviendra absolument, certainement.

Marcher sa solitude

Marcher sa solitude

On peut s’entourer à souhait, interagir autant que l’on veut, il reste que nos moments de grâce, de doutes extrêmes, nos sensations les plus privées sont vécues dans l’intimité de notre Être, et ni les mots, ni les gestes ne peuvent communiquer intégralement ce qui nous traverse. Persiste un fossé.

Et puis, on meurt seul, la belle affaire! :)

Ce sera en fait notre moment d’autonomie la plus complète.

Certains pourraient trouver le sujet déprimant, je le trouve plutôt éclairant.

Embrasser l’ombre.

Embrasser l’ombre.

L’ombre est riche. C’est le terreau fertile de la nouvelle pousse. C’est l’abysse des moments perdus, égarés que nous sommes parfois à poursuivre une lumière étincelante.

L’ombre, c’est la profondeur et dans cette profondeur est nichée la lumière.

Ombre et lumière, l’une dans l’autre, l’une qui enrichit l’autre, qui donne de la perspective à l’autre. Dans la lumière étincelante, l’aveuglement. Noirceur totale de discernement. Dans l’ombre sans rebord, l’égarement. Endormi dans la chaleur sourde de la nuit sombre.

Leadership éthique

Leadership éthique

Responsabilité est le premier terme qui me vient en tête lorsque je pense au leadership. Prendre acte «là où on est», peu importe sa position et tenter assidument et inlassablement d’avancer dans la direction porteuse du bien commun.

Bien entendu, la question du «bien commun» demeure entière et c’est là que la couleur «éthique» de la chose prend forme. Car, pour que ce «bien» soit réellement commun, il faudra consulter, écouter, accueillir les divergences d’opinion, se mettre en posture d’objectivité par rapport à ses intérêts personnels et toujours remettre en cause la légitimé du consensus normatif.

En cela, le leader éthique est non conformiste.

De l’empathie pour la Terre

De l’empathie pour la Terre

Repenser notre relation à la Terre.

De la cellule, au plus petit organisme, au végétal, à l’animal - humain ou pas - aux éléments qui s’activent et s’expriment, ce cosmos est définitivement vivant.

Et ce fait d’être vivant constitue le dénominateur commun à l’ensemble des êtres : nous pouvons nous relier et ressentir cette relation de réciprocité.

Tous les êtres partagent un véritable intérêt à vivre.

Prendre une pause de soi

Prendre une pause de soi

L’aspect positif des états dépressifs, si je puis m’exprimer ainsi, est qu’ils sont facilement identifiables; on ressent un inconfort évident de les vivre. Ça nous donne un indice : nous sommes identifiés à nos émotions ou à nos pensées. Lorsqu’on est heureux, on peut facilement fusionner avec l’état sans en prendre conscience. L’avantage avec la dépression, c’est qu’on ne veut pas en rester là. On veut en sortir. Mais où est donc cette porte de sortie?

Je suis matière et lumière

Je suis matière et lumière

Dans l’infiniment petit, l’espace.

Lorsque je plonge mon regard intérieur, il n’y a rien qui cimente ces os.

Les pensées se dissolvent lorsque je laisse passer le flot.

Dans l’interstice des cellules, les atomes, entres les atomes, un interstice.

La matière est lumière. La lumière, matière. Et je plonge, et je plonge.

L’apparente densité, une énergie fluide.

Le vent traverse ma peau.

Le souffle est-il dedans ou dehors?

Ma conscience n’a-t-elle donc aucune frontière...

Alors que je fusionne matière et lumière en mon sein, l’espace s’ouvre.

Brûler le radeau

Brûler le radeau

J’ai joint mon souffle sacré pour que le brasier s’enflamme, me suis engagée à activer le feu, puis, suis restée témoin, là, de ce qui restait, plus rien. Suis-je soulagée? Suis-je craintive? Je suis tout cela à la fois, mais si je concentre mon attention sur mon Être alors j’ai confiance de pouvoir tourner mon regard vers l’inconnu avec ouverture, curiosité et audace.

Suivre sa joie

Suivre sa joie

Même si le mental doute de la légitimité de ce que la joie nous indique, rassurez-le et laissez une chance à la joie de vous enseigner quelque chose!

Après tout, on n’a pas qu’un lobe gauche au cerveau! Il est temps d’explorer d’autres avenues, de compléter ce qu’on maitrise déjà et de créer plus de synergie et de connexions neuronales dans notre mental!

Afin de développer un nouveau circuit neuronal, il est logique d’utiliser notre mental autrement. C’est un entraînement, ni plus, ni moins. On peut le faire avec notre corps alors pourquoi pas avec notre mental? Assurément, on le peut, même processus.

Révéler le vrai

Révéler le vrai

Révéler le vrai, c’est faire le deuil de son “moi”. Tout ce que l’on croyait être n’est pas…Une belle onde de choc pour l’ego. Continuer de s’identifier à l’égo devient totalement insensé.

Ce n’est pas un idéal, une valeur, un objectif à atteindre c’est la réalité. Autant je ne peux pas dire que je suis un arbre, autant je ne peux pas dire que je suis l’ego. Ce n’est pas suivre un enseignement lu dans un livre, c’est faire l’expérience réelle et directe de ce que je suis. C’est comme sortir de la fameuse caverne de Platon et réaliser qu’on avait regardé le monde indirectement via nos constructions mentales.

Le voyage du loup

Le voyage du loup

Il me semblait que j’errais tel un loup solitaire, croisant ses semblables, les aimant même passionnant, sans jamais pourtant partager avec eux totalement cet abîme qui me traversait, cet appel primordial à plonger dans le vide, tel une fièvre vertigineuse. Était-je folle? Étais-je sage? Étais-je seulement moi qui essayais de se franchir un passage au creux des moeurs humains, au creux de mon ventre.

Merci ô détente!

Merci ô détente!

Pour permettre l’ouverture, il faut d’abord se détendre! Ça semble basique comme concept, mais la valeur de la détente est sous-estimée à mon avis. Si chacun a ses propres indices pour entamer son chemin, comment les entendre, les voir, les reconnaître si l’esprit est agité?

Voici une pratique simple : installez-vous confortablement et profitez!

Que faites-vous avec la peur?

Que faites-vous avec la peur?

Qu’est-ce que la peur nous dit? Que veut-elle pointer? Elle a quelque chose à nous dire. C’est quoi?

Si j’écoute la peur qui passe en moi, elle me dit : “assure-toi de ton confort”, “connecte avec les gens autour de toi pour savoir s’ils ont besoin de ton aide”, “manifeste ta solidarité”.

Merci peur de me partager cela. C’est utile! Cela me mobilise!

Qu’est-ce je peux faire aujourd’hui par élan de solidarité pour moi (mes besoins, mon confort, ma sécurité) et pour les autres ? Un appel, un texto? Un service rendu? Une parole rassurante?

Je suis aimée

Je suis aimée

C’est ça, lâcher. C’est cesser le mouvement extérieur et entrer à l’intérieur. Et dans la subtilité de ses ressentis, trouver l’alignement qui laisse passer le flux. Détacher le mental des idées, laisser passer la vie. Fusionner avec l’amour et se laisser aimer. Pour la toute première fois. Inconditionnellement. Dans l’intimité de son Être, dans la totalité de ses cellules, au creux de son essence, là, où même nous, n’étions encore jamais allés.

Reprendre son pouvoir

Reprendre son pouvoir

La connaissance est intérieure. Tout ce que l'on découvre avec la pratique méditative n'est autre que le dévoilement de ce qu'on a toujours pressenti au tréfonds de soi. 

Toutes ces années d'études, d'apprentissages n'ont fait que nous éloigner de la source pourtant si précise et généreuse qu'est le savoir intérieur.

La paix dans le monde

La paix dans le monde

La paix dans le monde, c’est d’abord et avant tout la paix dans notre monde, chacun dans l’intimité de ses ressentis et de son être. Chaque être humain a la possibilité de se pacifier, de s’unifier et d’embrasser la totalité de ce qu’il est. Cela demande du courage (tiré étymologiquement du mot coeur), il faudra voir à la fois les belles parties, les plus lumineuses et aussi les parts d’ombre, celles qu’on a mises de côté, et qu’on préférerait oublier…

Chemin de présence

Chemin de présence

La détente et la simplicité sont devenus pour moi le sel de la vie. La lenteur me permet de mieux goûter; l’espace, de mieux ressentir; le calme, d’accueillir de tout mon être le moment. C’est riche et délectable. Le silence pénétrant m’émeut souvent…Dans le silence et le calme mon être vit de grandes passions!

Et moi qui ait cherché le grand amour de si nombreuses années! Il était temps que je m’arrête et ouvre tendrement la porte du coeur qui donne accès à l’amour infini et illimité de la vie!