Suivre sa joie

Écouter la joie comme repère intérieur pour cultiver le bonheur.

Petit pas à petit pas. Sans grand plan, juste s’engager à prendre le temps de faire le point : qu’est-ce que je ressens maintenant? Et lorsque j’identifie la joie, c’est bon, j’y vais!

La joie est partout si on sait s’arrêter pour la ressentir. Même lorsqu’on souffre. Comme un réconfort, elle guide la prochaine étape, même si on n’en saisit pas le sens…

Écouter la joie pour orienter notre vie, est-ce possible?


Qu’adviendrait-il si la joie motivait nos actes? Et si la joie (et non le plaisir, différence!) guidait le défilé de nos jours, il est fort à parier qu’il y aurait beaucoup plus de joie dans nos vies!

Le coeur nous communique la joie comme repère. C’est doux et ça goûte bon, allons-y! Comment se fait-il que nous priorisons les obligations, “il faut”, “je dois”, alors que la joie prend soin de nous guider vers plus de bonheur?

Ça ne sert à rien d’avoir un grand plan d’avance: on sait bien que nous n’avons pas le parfait contrôle. Quelques balises suffiront! Même si le mental doute de la légitimité de ce que la joie nous indique, rassurez-le, et laissez une chance à la joie de vous enseigner quelque chose.

Après tout, on n’a pas qu’un lobe gauche au cerveau! Il est temps d’explorer d’autres avenues, de compléter ce qu’on maitrise déjà, et de créer davantage de synergie.

Afin de développer un nouveau circuit neuronal, il est judicieux d’utiliser notre mental autrement. C’est un entraînement, ni plus, ni moins. On peut le faire avec notre corps alors pourquoi pas avec notre mental? Assurément, on le peut, même processus.

relax

Cet été, je vous invite à goûter la légèreté. Posez-vous au calme, en nature, dans votre cour arrière, sur votre balcon, prenez le temps d’entendre les sons qui vous entourent, de ressentir la brise du vent, la chaleur du soleil, humez le parfum de l’herbe fraîchement coupée, et immergez votre mental dans cet instant.

Et lorsque vous voudrez vous lever pour poser une action, attendez de choisir une action qui nourrisse la joie. Tel est l’exercice!

Pas de joie, pas de mouvement.

Si la joie est exactement là où vous êtes, vous y restez, jusqu'à ce que la joie vous amène ailleurs.

Tentez l’expérience un avant-midi, une journée! C’est une invitation à motiver l’action à partir des ressentis plutôt qu’à partir de l’agitation mentale ou des conditionnements. La joie que vous écoutez crée quelque chose en vous, en votre destinée. Elle devient un vecteur de création, selon un processus où l’attention du mental est consciemment dirigé sur la joie.

Et si ce processus vous menait plus loin? Sauriez-vous prendre le risque d’écouter la joie encore davantage? Avez-vous déjà songé à vous engager sur une telle voie?