Dans l’infiniment petit, l’espace.
Lorsque je plonge mon regard intérieur, il n’y a rien qui cimente ces os.
Les pensées se dissolvent lorsque je laisse passer le flot.
Dans l’interstice des cellules, les atomes, entres les atomes, un interstice.
La matière est lumière. La lumière, matière. Et je plonge, et je plonge.
L’apparente densité, une énergie fluide.
Le vent traverse ma peau.
Le souffle est-il dedans ou dehors?
Ma conscience n’a-t-elle donc aucune frontière...
Alors que je fusionne matière et lumière en mon sein, l’espace s’ouvre.